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 Shizuka Nagaï

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Shizuka Nagaï
"La vierge de fer"

Shizuka Nagaï

Informations
▬Messages : 21
▬Inscription : 21/04/2013
▬Profession : Psychiatre

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MessageSujet: Shizuka Nagaï   Shizuka Nagaï EmptyMar 7 Mai - 14:30

❝ Shizuka Nagaï ❞
" Il y a toujours du bon dans la folie humaine. "
Auguste Villiers

❝Nous n'avons pas eu l'honneur d'être présentés ❞



Ft. Go Ara © image ; Jack
Je me nomme Shizuka Nagaï, je suis d'origine Japonaise et ma situation financière est correcte . Voilà 26 ans que je suis venue au monde et je suis célibataire.

Actuellement, vous pouvez me croiser à Yellowknife où je suis Psychiatre à l'hôpital central mais également pour la police locale.

Enfin, concernant les Dragons sachez que j'ai réellement envie de les voir s'habituer à notre monde des années 2000 afin qu'ils puissent y vivre paisiblement. Par la même, je compte mettre mon métier à leur service et m'engage à les aider autant que les humains.

❝ Et si je vous racontais une histoire ? ❞



▬ Avant Ava'Yorn ;
Shizuka aurait pu vous raconter des déboires et des tristes souvenirs, des chagrins à la pelle mais c'est tout autre chose. Son histoire est selon elle d'une banalité terne, une suite de faits sans grandes répercutions.
Née à Tokyo, Shizuka a dans les veines le sang d'une grand mère Anglaise. Son père est un « soldat de sa majesté » et même haut gradé ; sa mère, une photographe de talent ayant arpenté le monde entier. Toute jeune, Shizuka passe du temps entre le Japon et l'Europe, ne restant jamais plus de six mois à la même place si bien qu'elle comprend rapidement qu'elle n'a pas de raison de se faire d'amis.

C'est une fillette intelligente et appliquée, capable de s'occuper seule sans déranger ses parents overbookés en permanence. Il ne lui a pas fallu longtemps pour savoir que les câlins étaient rares, les repas en familles exceptionnels et les retrouvailles souvent courtes. La japonaise s'occupe, lit et écrit, dessine et se forge une carapace de fer dont ses parents ne prendront conscience qu'à retard alors qu'elle arrive aux portes de l'adolescence.

Elle voit le monde entier, visite les plus belles places et se satisfait de la seule aura d'un lieu. Un rien solitaire ce n'est pas une grande bavarde, un peu dans son monde et on ose rarement l'en tirer. Pas de petits amis, pas de caprices pour sortir le soir, pas de couvre feu à lui donner puisqu'elle se gère parfaitement. Ses devoirs sont toujours faits en avance, sa chambre est rangée, ses vêtements soignés ; on ne trouve rien à lui dire, ce serait trop bancal de la vouloir désordonnée et immature. C'est même sa grand mère qui secouera les parents, leur précisant qu'il sera un jour trop tard pour rattraper le temps perdu et qu'à ce rythme, ils perdront leur enfant. C'est déjà fait, leur complicité est incertaine et la demoiselle ne se confie pas, elle ne se plaint pas …

La psychologie l'attire, et Shizuka se documente à l'âge de treize ans sur le sujet. Tout y passe mais elle se passionne -n'en déplaise à ses parents- pour le crime et ses dérives. Elle se révèle plus ou moins à ce moment et forte de connaissance, d'avis très personnels et de discours à faire tomber les mâchoires les plus serrée, Shizuka devient -au détour d'une école- un nom qu'on ne sait plus oublier. Les cancres, les fauteurs de troubles, les ratés comme on les nomme trouvent grâce à ses yeux et elle se fait avocat des diables, prend la parole en leur nom mais les recadre par la même occasion. Sans avoir d'amis, la jeune fille est admirée et on la cherche pour ses conseilles, on ne lui cherche pas d'ennuis car elle n'a pas peur de se salir les mains pour laver les votre. Vivement saluée par les conseils de classe, ses parents jugent qu'il serait peut-être temps de lui laisser un endroit stable, de quoi poser un minimum de relations et qu'elle puisse enfin s'ouvrir.

Peine perdue pour ce sujet, mais ils lui laissent leur appartement à Tokyo, vaquant de ci de là. Shizuka reste au Japon sans plus de bonheur que dans une autre ville, le monde lui plaît, peu importe où elle pose ses valises. Alors qu'elle continue son chemin sans heurt au Japon, elle fait la connaissance de Suzuki Hime, une jeune photographe déjà en vogue et le courant passe quasi immédiatement. Elles se lient d'amitié sans grand mal, partagent leurs journées libres quand elles ne sont pas en cours. La jeune fille est sa toute première amie.
Elle a dix neuf ans, oriente définitivement ses études vers la psychologie et les professeurs murmurent d'ors et déjà son nom tandis que la réputation d'Hime devient internationale. Les années s'enchaînent au rythme des voyages, des études et des longues soirées passées dans le même appartement. Les deux filles se comprennent, elles s'entraident et pour Shizuka, ses parents deviennent secondaire. Elle coupe les ponts sans l'avoir réellement voulu, se contente d'un coup de fil passé tout les trois mois et c'est suffisant. Seule sa grand mère s'inquiète réellement. Shizuka la tient au courant chaque semaine et ne manque pas de lui raconter ses histoires. La dame vit toujours dans la campagne Anglaise et elle a déjà ouvert sa grande maison aux filles ; c'est une artiste peintre très appréciée dans son pays.

Shizuka boucle ses études de psychologie en moins de temps que prévu et si on cherche à la recruter à gauche à droite, elle refuse, estimant qu'elle n'a pas l'expérience du terrain. Pendant un an, elle va tout bonnement arpenter les pénitenciers, les asiles, les hôpitaux et sera à quelques reprises, réclamée devant les tribunaux tant ses apparitions font l'effet d'une bombe en la matière.

Quand Hime suit une mannequin pour son travail, Shizuka lui emboîte le pas. Tokyo ne lui ouvre pas beaucoup de portes et le Canada est une chance à saisir. Elles vendent l'appartement, posent les pieds à Yellowknife colorée de ses aurores boréales et ensemble elles retapent une ancienne usine pour en faire un loft confortable. De là, la jeune psychiatre pose des CV ; estimant qu'elle a de quoi prouver ses capacités désormais et c'est Peter Klandis, un psychiatre de renom qui la prend dans son service à l'hôpital, la traînant -pour son plus grand bonheur- dans ses pas quand il aide la police locale.

Et pourtant, les choses n'avaient pas fini de changer ...

▬ Après Ava'Yorn ;

Des dragons, des jours fous, des gens partout ; des faits divers et des unes seulement faites de créatures mystérieuses sorties des entrailles de la terre. Personne ne le prévoyait, et il a fallu s'y adapter rapidement. Des réunions au sommet, des lois nouvelles et … deux Dragons écrasés dans le jardin.
Heu … oui dis comme ça c'est troublant mais étrangement ce qui fut le plus dérangeant : la triste fin d'une table flambant neuve qu'un mastodonte vert venait d'éclater et qui provoqua la colère de Suzuki Hime alors que Shizuka resta tout bonnement assise, avec un dragon noir ayant déraciné un arbre à moins de trois mètres d'elle. Comique ? Ça pourrait, mais quand les deux créatures ont pensé à dévorer les filles, ça ne s'est pas tout à fait passé comme prévu.

Alors que Hime menaçait de défenestrer le premier dragon avec son pied de table, Shizuka resta stoïque et expliqua sagement à cette bête noire pourquoi il devait oublier l'idée d'en faire son dîner et accessoirement, qu'il devait remettre cet arbre à sa place. Sverak et Tir ; les deux compères de longue date durent bien se rendre à l'évidence qu'ils venaient de tomber sur deux humaines plus têtues qu'eux et la loi Ava'Yorn, officiellement publiée et adoptée quelques jours plus tard, leur donna l'occasion inespérée de rester à leurs côtés. À l'heure du choix, Hime décida que Tir devait apprendre à devenir honnête pour être un bon citoyen et Shizuka estima que Sverak pouvait-être bien plus qu'un être perfide voir, maléfique ne pensant qu'à détruire chaque voiture croisée.

Les « couples » sont faits, et désormais il faudrait être réellement fou pour s'en prendre à Shizuka que la créature suit partout ou presque. Ils volent ensemble, sortent, elle lui fait voir le monde et explique toujours patiemment les choses. Il adore son humaine et même s'il ne comprend pas la moitié de ces livres qu'elle lit, il sent que c'est une passionnée et qu'elle l'aimera toujours même s'il ruine le sol en éternuant ou en bavant de l'acide. La jeune femme quant à elle a trouvé sa place et figurez vous qu'on attend même de sa part qu'elle publie des études psychologiques sur les Dragons. Tout s'annonce pour le mieux -si on oublie le détraqué qui sévit en ville- et peut-être est-ce là le début d'un grand changement pour Shizuka qui a si longtemps compté sur elle même.

Au fond, avec eux, avec les gens qui l'entourent désormais ; peut-être ouvrira-t-elle son cœur et acceptera-t-elle qu'on l'aide parfois, autant qu'elle a à coeur d'aider les autres.




▬ Caractère ;
Un peu étrange dira-t-on de cette demoiselle aux yeux mordorés. Shizuka a ce magnétisme, cette aura qu'on ne retrouve pas chez celles et ceux que le système a forgé à coup de classifications. Loin d'avoir les attentes des jeunes femmes de son âge, la Japonaise a toujours vécu avec un pas de côté comparée aux autres. Toute jeune déjà, elle refusait de juger, de donner un avis sans avoir un minimum d'informations en mains. Dire qu'elle est pragmatique n'est pas du luxe, c'est une évidence et dans cette jolie tête, le cerveau carbure.

Appliquée et volontaire, passionnée plus encore Shizuka met ses tripes à l'ouvrage et n'abandonne jamais si elle estime servir une cause juste ou au moins utile. On peut bien rire ou lui cracher au nez, vouloir balayer ses mots elle campera sur ses positions avec un acharnement rare. Dans la vie comme au travail -et l'un va peu sans l'autre- elle ne change pas d'un iota, telle une falaise devant la mer déchaînée il faudrait un ouragan pour l'ébranler et là encore, elle trouvera assez de volonté pour se relever.

Cette force de caractère, la jeune femme la tient d'une, par un esprit posé et de deux, d'une capacité propre à cerner son entourage, à voir plus loin que les masques qu'on porte pour afficher ou dissimuler quelques émotions troublées. Elle lit ; sait, comprend mais ne met personne au pilori. Pas de ce genre, elle tend la main et veut bien mettre un pied dans le vide pour aller tirer qui le doit du fossé. Généreuse, on peut le dire mais c'est loin d'être si simple. Shizuka a du cœur, elle le montre seulement d'une façon telle que ses propos la font passer pour froide, un rien distante. Ses sourires sont fins, sa voix calme et pleine d'une sérénité communicative. Elle touche, elle a les mots et quelques minutes avec elle peuvent suffire à montrer toute l'étendue de son dévouement.

Pas naïve pour deux sous ; on le pense parfois cependant alors qu'elle est en définitive trop lucide. Parce que la jeune femme estime que chaque personne naît claire, sans taches et que seule la vie et ses déboires bariolent le livre du destin. Les choix que nous faisons, les coups accusés, les joies et les peines, autant de faits qu'elle se refuse à juger car personne n'est en mesure de dire sans mentir, ce qu'il aurait réellement fait à la place d'un tel. Alors Shizuka compatit, elle vous pose cette main légère et ferme sur l'épaule et vous dira que c'est juste comme ça ; que rien n'est perdu pour qui le veut réellement. Alors non elle n'est pas si bête, pas si innocente. La psychiatre a vu le monde, elle voit les déboires de l'humanité et a bien conscience que rie n'est rose et facile ici bas. Au final, elle veut seulement penser que chacun mérite une deuxième chance.

Dans l'intimité, Shizuka voit l'amour au deuxième ou troisième degrés, songe qu'elle ne saurait même pas aimer et n'imagine pas sa vie future auprès de quelqu'un, former un couple … à moins qu'elle n'ait jamais rencontrer une personne pouvant chavirer son cœur et sa tête ... Elle a de bons amis, que demander de plus ?
Elle aime lire, écrire ; apprécie la musique, le grand air et son travail qui occupe les trois quarts de ses journées. Pas coutumière des soirées en boite, pas très attirée par la foule c'est une demoiselle sensible à l'art et la beauté d'un paysage que d'autres ne prennent plus le temps de regarder. Elle est franche, honnête et ne ment pas car elle n'y trouve aucune utilité. Elle peut choquer, mieux vaut le prendre comme ça vient car un mot en précède inévitablement d'autres. Elle ne laisse pas indifférent et ils sont nombreux à l'avoir croisée sans pouvoir l'oublier ensuite.

Et quelques fois cette qualité à profiler lui pèse. Elle voit clair, tellement et il est difficile de lire aussi régulièrement la peine d'autrui -aussi bien cachée- soit-elle sans la prendre en pleine tête. Shizuka le sait, « c'est quand plus rien ne nous touche, qu'on doit changer de métier » ; le lot des flics et des psy en somme. C'est passager, souvent, mais c'est réel. Aussi a-t-elle développé une sorte de bulle, faisant qu'elle a peu d'amis proches, et ils se comptent sur les doigts d'une mains ceux qui la connaissent aussi bien qu'elle les connaît. Car oui elle est secrète et on en prend conscience sur le tard, se demandant qui elle est au fond, cette Japonaise capable de saisir les hommes et les femmes brisés à bras le corps pour les remettre en lumière.

Pour Shizuka la justice est mal foutue et à revoir, comme bien d'autres choses mais si vous lui en touchez deux mots elle vous écoutera, discutera simplement, respectant vos propos. Car le respect est peut-être la valeur sur laquelle elle s'appuie le plus. Elle peut détester, comme n'importe qui, Shizuka ne brisera personne par vengeance ou mépris ; car elle a des principes et croyez bien qu'ils sont posés, définis depuis très longtemps.

A sa manière, Shizuka est une demoiselle patiente et douce, une muraille qu'il ne faut tout de même pas pousser trop loin car elle n'est pas inoffensive, loin de là. Sans être impulsive elle est assez imprévisible et on s'étonne régulièrement de ses façons de faire. Jeune oui, mais largement connue dans le milieu psychiatrique, la « vierge de fer » comme certains osent la nommer a de belles années devant elle et il faut bien admettre que … ses fréquentations se multiplient depuis quelques mois. Elle doit apprendre à lâcher la bride, elle en a conscience mais il lui est encore difficile de se laisser aller alors qu'elle a passé plus de vingt ans à compter sur elle même. A avancer à travers tout au son de ses seuls pas. Et sans Hime, elle serait peut-être même devenue complètement asociale. Les choses avancent, reste désormais à leur emboîter le pas.


❝ Mon dragon dites vous ? Et bien ... ❞

Shizuka Nagaï Altbla10
► Sverak ▬ Dragon Noir ▬ Stade III ▬ Mâle
Quand la loi est passée, Shizuka comptait bien aider un dragon. Mais elle n'avait pas prévu que Sverak et Tir, deux vieux compères, tomberaient dans le jardin. Si Tir et Hime se sont compris, Sverak a trouvé en Shizuka une oreille attentive et une voix plus autoritaire que la sienne. Pourtant, elle ne crie jamais, mais ses regards valent mille mots. Sverak adore cette fille, quand bien même il n'ira pas le dire mais la vie est simple, elle est plutôt ... sympa à ses côtés. Elle lui apprend des choses et n'a jamais été rebutée par son apparence. C'est ça qu'aime le Dragon noir, cette façon dont la jeune femme le regarde : comme un vrai ami.


❝ Et l'acteur, l'actrice dans tout ça ? ❞

► Il/elle a un pseudo ? Jack Jason ; J ? XD
► Il/elle a combien d'hivers ? Toujours un quart de siècle ~
► Il/elle a connu le forum comment ? Selon vous ?
► Il/elle a un petit avis sur AY ? ♥♥♥
► Il/elle a quelque chose à ajouter ? Vive AY !

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